Devant le très faible succès rencontré par la campagne de Jean-Pierre Chevènement, il est évident qu'il est inutile de soutenir plus longtemps le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen.
Plus que le MRC, c'est la gauche dans son ensemble qui semble incapable d'avoir de l'ambition pour la France. M. Hollande, candidat du Parti socialiste, n'a pas la carrure d'un homme d'Etat. Mme Joly est la candidate de la démagogie et de la France faible. Quant aux Mélenchon, Poutou, Arthaud et consorts, la vacuité de leur discours en fait ressortir le dangereux radicalisme.
L'héritage du Général de Gaulle, que Jean-Pierre Chevènement avait pu à un moment porter, la gauche ne le fait plus sien. Ses valeurs ne sont pas la défense de l'intérêt général, de la sécurité, la laïcité, une éducation élitiste ; elle ne cesse de plier devant les groupes de pression, et son discours dans l'air du temps, démagogue, égalitariste, droit-de-l'hommiste, n'en fait pas un rempart assuré contre le déclin économique, diplomatique et culturel de notre pays.
Dans ces conditions, et puisqu'aucun homme ne semble en mesure de présenter aux Français un programme digne de ce nom, on ne voit pas pourquoi le président Sarkozy serait privé d'un second mandat.
Quelques épisodes, il est vrai trop rares, font des cinq ans qu'il a passés au pouvoir une période certes peu glorieuse mais néanmoins passable de notre histoire : l'intervention en Libye, le soutien à l'énergie nucléaire, la défense de la laïcité, les progrès en matière de sécurité, sont à mettre à son crédit. Il demeure, à ce jour, l'unique responsable important à pouvoir se prévaloir d'une inspiration gaulliste.
Ainsi, les oppositions de gauche comme la droite (Mme Le Pen ne faisant pas partie selon nous des candidats républicains) semblant aussi impuissantes l'une que l'autre ; M. Bayrou, du Mouvement démocrate, ne sachant sur quel pied danser, entre sa passion pour l'Europe fédérale et son "consommez français", Nicolas Sarkozy reste le meilleur candidat pour l'élection présidentielle de 2012.
Il ne sera plus question ici de soutien à Jean-Pierre Chevènement.
"Il ne sera plus question ici de soutien à Jean-Pierre Chevènement"
RépondreSupprimerPlutôt gênant pour un blog dont le nom est Le peuple avec Chevènement...
Quelle constance, quelle ténacité! Pour vous la politique, c'est un fast food?
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