vendredi 15 juillet 2011

Le Siècle, symbole de la république qu'on aime

         
          A une époque où le populisme semble bien souvent l'emporter sur la fidélité aux grandes traditions républicaines, les attaques permanentes contre le club Le Siècle sont dans l'ordre des choses.
Des extrémistes, de droite comme de gauche, proches de M. Besancenot comme de Mme Le Pen, s'en prennent depuis maintenant plusieurs mois à ceux qui fréquentent les soirées de l'Hôtel Crillon pour y échanger leurs vues sur la France et sur le monde, sur les évolutions de la société, sur les problèmes économiques et les questions philosophiques. Bloquant les entrées, conspuant les invités, ils se comportent en véritables voyous, allant jusqu'à se plaindre ensuite d'être arrêtés par les forces de l'ordre. Ces détestateurs des débats intellectuels, qui n'ont comme arguments que la violence et l'injure, reprennent alors volontiers la théorie du complot, déjà à l'origine de la haine de la Franc-maçonnerie, imaginant un prétendu "système" oligarchique cherchant à assurer sa domination sur un peuple sacrifié...

          De fait, Le Siècle réunit des journalistes (David Pujadas, Alain Duhamel, Serge Moati...), des hommes d'argent (Serge Dassault, Louis Schweitzer, Edouard de Rothschild, Daniel Bouton...) et des personnalités politiques (François Bayrou, Dominique Strauss-Kahn, François Fillon, Fadela Mara, Jean-Pierre Chevènement...), mais il ne constitue en rien un réseau parallèle avec une idéologie bien définie. C'est au contraire l'élite de la Nation qui y est représentée (et il est en cela l'emblème de la méritocratie républicaine), qui plonge ses racines dans la tradition des salons des XVIIème aux XXème siècles, malheuresement presque éteinte aujourd'hui. La force du dialogue, le consensus autour des grands principes républicains (la liberté d'expression, l'esprit de fraternité, la noblesse de coeur...), une vision élitiste, et donc antidémagogique de la société, telles sont les caractéristiques de ce club de sociabilité, véritable école de la République au coeur du huitième arrondissement de Paris.

          A ce titre, les criailleries des uns et des autres, pas même dignes de l'idéologie marxiste ou des imprécations maurrassiennes, font honte à la République française. Et la gauche humaniste, héritière du Parti radical, celle de Jean-Pierre Chevènement, est plus qu'aucune autre tendance politique attachée à ce qui fait la grandeur de notre pays. Le Siècle en est le symbole même.

2 commentaires:

  1. Vous avez bien compris?... Soyez tous des idiots utiles, oubliez la notion de conflit d'intérêts et vous ne serez pas des populistes indignes de Marx ou de Maurras. C'est vomitif ce qui vient d'être publiquement assumé sur cette page... Moi qui respectait M Chevènement... Je compte maintenant sur lui pour préférer le soutien de ses amis du Siècle ou de la franc maçonnerie occulte au mien.

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