dimanche 31 juillet 2011

Pourquoi Jean-Pierre Chevènement peut battre Nicolas Sarkozy

          Depuis quelques semaines, il est manifeste que les cadors du Parti socialiste, en campagne sur le terrain, ne convainquent pas les Français. Embarrassés par les affaires internes à leur parti (les soupçons visant Jean-Noël Guérini, le procès à venir de Dominique Strauss-Kahn, la contestation de l'élection de Martine Aubry à la tête du PS, etc...), incapables de susciter l'enthousiasme du peuple, ni même d'ailleurs de s'adresser à celui-ci -l'électorat qu'il cherche à capter n'est plus à dominante ouvrière, mais composé des classes moyennes et des fonctionnaires du service public-, ils ne proposent rien sur les sujets importants aux yeux des citoyens : la sécurité, la souveraineté nationale, l'éducation, la laïcité, la justice fiscale, la nationalisation de certains grands groupes financiers, le sauvetage des agriculteurs...
Ainsi, on remarque logiquement une baisse sensible de la popularité des principaux candidats socialistes dans les sondages. Certes, l'étude Ifop du 22 juillet place toujours M. Hollande en tête au second tour de l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy, avec 14 points d'avance (57/43), tandis que Mme Aubry, première secrétaire de son parti, n'aurait plus que 6 points d'avance sur le président de la République (53/47). Autant dire que l'écart entre le Parti socialiste et la droite se resserre nettement. Il y a deux mois, en effet, M. Sarkozy était donné perdant de 24 points contre M. Hollande (62/38) et de 18 points face à Mme Aubry (59/41), dans un sondage BVA du 24 mai.

Il convient de s'interroger sur cette érosion progressive des candidatures socialistes, alors même que le parti sillonne la France. Les ouvriers, nous l'avons dit, les agriculteurs, les retraités, les plus jeunes de nos compatriotes, en un mot, les personnes les plus fragiles de notre pays, semblent les plus critiques.
Une idée ressort, toujours la même : celle qu'il n'y a pas de différence fondamentale entre la politique prônée par le Parti socialiste et celle qui est actuellement menée par le président de la République. Il y a, il est vrai, de quoi le penser. Le référendum sur le Traité constitutionnel du 29 mai 2005 a vu M. Hollande et Mme Aubry faire campagne auprès de M. Chirac et de M. Sarkozy pour sa ratification, contre l'opinion du peuple français, qui s'y opposa à 55%. De la même façon, la logique très libérale imposée par l'Union européenne, le FMI et les agences de notation est acceptée aussi bien par le Parti socialiste que par le gouvernement actuel. Mme Aubry prône-t-elle l'augmentation des droits de douane pour protéger la production française? M. Hollande propose-t-il de nationaliser certaines grandes banques? Non, et c'est bien là que le bât blesse. Car en dépit des affirmations de Mme Aubry, qui veut "changer de civilisation", le programme du Parti socialiste, au-delà de quelques slogans, se limite à une gestion sociale-libérale de notre pays.
François Mitterrand avait, de 1981 à 1983, été fort ambitieux. Un Hollande, un Valls présidents le seraint-ils seulement une semaine?

Si un tel programme ne convainc pas les Français, la candidature de Jean-Pierre Chevènement, ancien leader du CERES (qui a permis la victoire de François Mitterrand lors du congrès d'Epinay), ancien ministre de la Recherche, de l'Education nationale, de la Défense et de l'Intérieur, à l'élection présidentielle de 2012 a de quoi faire oublier l'impuissance du Parti socialiste. Celui qui incarne l'exception française dans une Europe gagnée à la social-démocratie et au populisme, l'exemplarité, le sérieux, l'humanisme dans une Europe gagnée à la démagogie,  celui qui a toujours été le défenseur de l'intérêt du peuple, de par son insistance sur le droit à la sécurité, la souveraineté nationale, la laïcité, la justice fiscale, celui-là est l'héritier authentique de la pensée de gauche telle qu'elle se manifeste depuis la Révolution française. Héritier aussi, et surtout, de la gauche républicaine, c'est-à-dire de la gauche qui défend la dignité des hommes, la propriété privée et l'unité du peuple français.
Déjà, le site de sondages "cmonvote" voit une nette remontée de M. Chevènement, qui passe en quelques semaines de 0.8% des intentions de vote à 2.16% le 28 juillet dernier. Alors, si la voix du président d'honneur du Mouvement des citoyens porte de plus en plus ces derniers jours, ce n'est pas simplement, comme il le dit modestement, que M. Chevènement veut "faire bouger les lignes". A l'espérance d'une partie croissante du peuple français, c'est en prenant conscience de son destin national que M. Chevènement est en train de répondre. Aux citoyens humanistes, républicains, radicaux, socialistes de le soutenir dans son entreprise de réhabilitation des grands principes de la gauche, dans ses ambitions, dans sa vision d'un avenir meilleur pour notre pays.

samedi 30 juillet 2011

Le sondage qui donne Nicolas Sarkozy vainqueur en 2012

          A neuf mois de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy, bien que très impopulaire (36% de Français satisfaits selon l'institut Ifop en juillet), est de toute évidence en train de rattraper son retard sur les candidats socialistes dans les intentions de vote.
En effet, alors qu'il a décidé de changer de posture, prenant de la hauteur et exposant davantage son premier ministre, François Fillon, on note depuis juin une remontée du président de la République dans les sondages. Ainsi, selon Ifop (21 juillet 2011) il ne serait plus battu que de quatorze points par François Hollande (57/43). Plus inquiétant, toujours selon Ifop, il n'aurait plus que six points de retard sur Martine Aubry (53/47). Quant à Marine Le Pen, un temps présentée comme une rivale de poids, elle ne fait désormais plus figure de candidate sérieuse au second tour.

          Ces résultats alarmants pour le Parti socialiste, qui s'est endormi sur ses lauriers, ne seraient rien si le site de sondages en ligne "cmonvote" -dont la rigueur n'est plus à démontrer- n'avait pas été plus loin encore, en donnant depuis deux semaines Nicolas Sarkozy vainqueur en 2012 (par 50.66% des suffrages, contre 49.34% à François Hollande, sur un échantillon de plus de mille personnes).
Le scrutin a beau être serré, les dernières semaines ont vu une érosion des voix du candidat du Parti socialiste, passé de 30% (23 juin) à 26.5% (28 juillet) au premier tour, essentiellement au profit du candidat de la gauche républicaine Jean-Pierre Chevènement, passé de 0.8% (9 juin) à 2.16% (28 juillet). Ce dernier passe, en quelques semaines, de la dixième à la huitième place au premier tour.

          Au moment où l'échéance approche, le Parti socialiste, en campagne, ne parvient pas à convaincre les français. Au contraire, plus ses cadors se montrent, plus ils sont jugés incompétents.
Dans le même temps, Jean-Pierre Chevènement, du fait de son expérience et de sa fidélité aux grands principes de la gauche (égalité républicaine, méritocratie, nationalisation de certaines des banques les plus importantes de notre pays, défense des services publics, laïcité, justice fiscale), apparaît de plus en plus comme une solution pour sortir la gauche de sa torpeur.

Les prochains résultats, visibles sur le site "cmonvote", ne sauraient que le confirmer.

L'expérience au service de la France

          Au moment où les Français sont choqués par l'inexpérience des différents candidats du Parti socialiste à l'élection présidentielle, la gauche est de toute évidence à la recherche d'un homme capable d'incarner les principes auxquels elle est le plus attachée : l'égalité républicaine, la souveraineté du peuple, le droit au travail, la restauration des services publics.
Ni M. Hollande, ni Mme Aubry, tous deux favorables au Traité européen de mai 2005, tous deux désavoués par le suffrage des Français, ne sont en position de représenter la gauche en 2012.
Pour cela, il faudrait une connaissance parfaite des rouages de l'Etat. Or, M. Hollande, favori des sondages, n'a jamais été ministre. Quant à Mme Aubry, si elle a été pendant cinq ans ministre, elle n'a jamais occupé de poste régalien.

          A l'opposé, Jean-Pierre Chevenèment fait figure de grand homme d'Etat. Il est en effet celui qui a permis l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981, après lui avoir fait allégeance lorsqu'il régnait sur la gauche du Parti socialiste, à travers le CERES. Ministre de la Recherche, de l'Education nationale, puis de la Défense sous la présidence de Mitterrand, ministre de l'Intérieur du gouvernement de Lionel Jospin, il est sans doute, avec Laurent Fabius, l'homme de gauche le plus expérimenté.
Mais là n'est pas l'essentiel. Son expérience, il l'a toujours mise au service de la France : contre le traité de Maastricht en 1992, contre le traité constitutionnel en 2005, il reste celui qui a indéfectiblement pris parti pour le peuple, s'opposant à Jacques Delors et à Michel Rocard en 1983, en prônant la sortie du Système monétaire européen plutôt que de mener une politique libérale.
Surtout, Jean-pierre Chevènement a le mérite immense, à l'époque où le Parti socialiste n'a plus guère d'idéaux, de régler son pas sur le pas des républicains historiques : héritier de Clemenceau, d'Alain, d'Herriot, il a été soutenu, en 2002, par les plus grands résistants, à commencer par le couple Aubrac.

          Les signes ne trompent pas : depuis plusieurs semaines, la voix de M. Chevènement se fait à nouveau entendre. L'essor de la gauche humaniste et républicaine est la véritable cause du rejet progressif de la gauche sociale-libérale, incarnée par le Parti socialiste.
Dans neuf mois, si les Français le veulent, une politique à la fois droite, sobre et ambitieuse pourra être mise en place.

vendredi 15 juillet 2011

Dépêche

Dès le premier août prochain, la campagne de soutien de cette plate-forme à la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle sera officiellement lancée.
En espérant que vous serez bientôt nombreux à nous rejoindre.

Le Siècle, symbole de la république qu'on aime

         
          A une époque où le populisme semble bien souvent l'emporter sur la fidélité aux grandes traditions républicaines, les attaques permanentes contre le club Le Siècle sont dans l'ordre des choses.
Des extrémistes, de droite comme de gauche, proches de M. Besancenot comme de Mme Le Pen, s'en prennent depuis maintenant plusieurs mois à ceux qui fréquentent les soirées de l'Hôtel Crillon pour y échanger leurs vues sur la France et sur le monde, sur les évolutions de la société, sur les problèmes économiques et les questions philosophiques. Bloquant les entrées, conspuant les invités, ils se comportent en véritables voyous, allant jusqu'à se plaindre ensuite d'être arrêtés par les forces de l'ordre. Ces détestateurs des débats intellectuels, qui n'ont comme arguments que la violence et l'injure, reprennent alors volontiers la théorie du complot, déjà à l'origine de la haine de la Franc-maçonnerie, imaginant un prétendu "système" oligarchique cherchant à assurer sa domination sur un peuple sacrifié...

          De fait, Le Siècle réunit des journalistes (David Pujadas, Alain Duhamel, Serge Moati...), des hommes d'argent (Serge Dassault, Louis Schweitzer, Edouard de Rothschild, Daniel Bouton...) et des personnalités politiques (François Bayrou, Dominique Strauss-Kahn, François Fillon, Fadela Mara, Jean-Pierre Chevènement...), mais il ne constitue en rien un réseau parallèle avec une idéologie bien définie. C'est au contraire l'élite de la Nation qui y est représentée (et il est en cela l'emblème de la méritocratie républicaine), qui plonge ses racines dans la tradition des salons des XVIIème aux XXème siècles, malheuresement presque éteinte aujourd'hui. La force du dialogue, le consensus autour des grands principes républicains (la liberté d'expression, l'esprit de fraternité, la noblesse de coeur...), une vision élitiste, et donc antidémagogique de la société, telles sont les caractéristiques de ce club de sociabilité, véritable école de la République au coeur du huitième arrondissement de Paris.

          A ce titre, les criailleries des uns et des autres, pas même dignes de l'idéologie marxiste ou des imprécations maurrassiennes, font honte à la République française. Et la gauche humaniste, héritière du Parti radical, celle de Jean-Pierre Chevènement, est plus qu'aucune autre tendance politique attachée à ce qui fait la grandeur de notre pays. Le Siècle en est le symbole même.

jeudi 14 juillet 2011

Chevènement, le candidat du peuple

          A neuf mois du premier tour de l'élection présidentielle de 2012, les Français, las du spectacle offert par le Parti socialiste, ressassant sans but, par paresse intellectuelle, le même discours compassionnel qui a causé sa perte en 2007, s'apprêtent de toute évidence à réélire à la tête de l'Etat M. Sarkozy. En effet, le bilan de ce dernier, quoique désolant, n'est pas une raison suffisante pour lui préférer l'opposition parlementaire, laquelle, depuis plus de vingt-cinq ans, a oublié jusqu'aux principes fondamentaux qui firent sa force.
La hausse des impôts pour les plus riches de nos compatriotes, la politique de relance de la consommation, l'augmentation des aides sociales, les nationalisations, les engagements diplomatiques anti-impérialistes... Autant de mesures prises en 1981 dont le Parti socialiste n'entend plus assumer la paternité. Qu'on écoute Monsieur Hollande, refuser de remettre entièrement à plat la réforme des retraites, ou Madame Aubry, ravie de voir Christine Lagarde, partisane d'une intervention moindre de l'Etat, accéder à la présidence du Fonds monétaire international. Quant à Manuel Valls, il estimait, en 2009, que le mot "socialisme" était "dépassé"...
Mais en plus de désavouer ses idéaux sociaux, du fait d'une transformation sociale-libérale de sa politique, le principal parti d'opposition, timoré, inconsistant en matière de sécurité, peine à apparaître comme le champion de l'unité et des valeurs de la République que les Français appellent de leurs voeux. La laïcité, la souveraineté du peuple, la méritocratie par le redressement de l'Education nationale, surtout, le droit à la sûreté, le plus sacré de tous ; ces idées-forces, le Parti socialiste, soumis à la dictature de l'Unions européenne, les a abandonnées. Depuis 1983, date à laquelle fut prise par M. Mitterrand la décision de rester au sein du Système monétaire européen, quitte à promouvoir une politique de baisse des dépenses publiques, - orchestrée par le trio Fabius, Delors, Bérégovoy -, le Parti socialiste n'est plus le parti du peuple.

A contre-courant de ces trahisons successives, Jean-Pierre Chevènement, rédacteur du très ambitieux "Projet socialiste pour les années quatre-vingt", trois fois démissionnaire du gouvernement, à chaque fois par conviction, les avait déjà dénoncées lors de son divorce d'avec le PS, en 1993 : "Le souffle du parti d'Epinay s'éteint peu à peu...", regrettait-il.
Plus récemment, adversaire résolu de la réforme de la Constitution européenne, il a triomphé avec le peuple français le 29 mai 2005, tandis le Parti socialiste tenait le même discours que MM. Chirac et Sarkozy, en appelant à voter pour le "oui"...
Défenseur de la souveraineté française et de la souveraineté du peuple, M Chevènement, grand humaniste, parfait exemple de la méritocratie républicaine (ses parents étaient instituteurs), n'a jamais cessé de mettre ses compétences au service de l'Etat, depuis l'ENA jusqu'à sa fondation, Res Publica.
Ministre de l'Education nationale entre 1984 et 1986, il a pu, à travers son expérience des réalités, prendre conscience des besoins de la jeunesse française, de ses envies, de ses ambitions, loin du stéréotype abêtissant dans lequel le Parti socialiste l'enferme (celui du "jeune des quartiers" sans horizon et facilement influençable).
Surtout, ses origines et son parcours en font un homme d'Etat hors pair, loyal, comme il en existe très peu en France. Les responsabilités qu'il a exercées au ministère de l'Intérieur (1997-2000) ne peuvent que rassurer sur son habilité à assurer le maintien de l'ordre - l'ordre républicain, c'est-à-dire l'ordre juste.

En 2012, il faudra un capitaine à bord, un président pour la France, qui saura mettre la barre à gauche, dans le respect de nos valeurs républicaines. Nous sommes persuadés que Jean-Pierre Chevènement a toutes les qualités pour être cet homme, et nous le soutiendrons avec force dans le combat qui s'annonce.