jeudi 10 novembre 2011

Chevènement, le candidat de l'espoir


La Destinée du Peuple et le Diktat des Bourses

La situation de notre pays n'a, sous la Vème République, jamais été aussi grave qu'aujourd'hui.
Dans les prochaines semaines, sans le moindre doute, les "local and foreign ratings" de la France seront dégradées par les Agences de notation, ces monstres sans visage qui décident à la place des responsables politiques.
Jusque-là, la République avait été épargnée par la crise ; en ce 11 novembre, elle a été rattrapée, après la Grèce et l'Italie, par la cupidité des financiers.
Quatre-vingt-dix-sept ans après l'Armistice, le troisième berceau de la civilisation européenne est menacé ; mais cette fois, son ennemi, invisible, imperceptible, dissimulé, ce n'est pas une armée, c'est plus qu'une armée : un bataillon de "traders" ou autres "brokers" entre les mains desquels gît, par malheur, notre destin.

Plus qu'une note, plus que la santé économique de notre pays, c'est toute une civilisation qui s'écroule : la démocratie a été bafouée jusque dans la ville de sa naissance, Athènes, et le port du Pirée appartient aujourd'hui aux Chinois ; Rome, qui fit l'unité d'un continent, est montrée du doigt par des dirigeants acharnés. La Chancelière Merkel, pourtant, sait sans doute que l'Allemagne, au vu de son passé, n'est pas en position de donner des leçons de morale.
En deux mots, sous la pression du Diktat des places boursières, c'est une certaine idée de la politique qui s'effondre : la souveraineté des peuples est remise en cause ; à l'idéal humaniste des Républicains succède la vénalité des "multinational corporations", au rêve d'une Europe des Nations la sinistre réalité de la "zone euro", grand tiroir-caisse à ciel ouvert.

La République et la Barbarie

La candidature de M. Chevènement à l'élection présidentielle de 2012 est celle de l'espoir. L'ancien ministre de la Défense (1988-1991) et de l'Intérieur (1997-2000) s'était en effet prononcé contre le maintien de la France au sein du Système Monétaire Européen et l'installation de barrières douanières lors de la crise de mars 1983. Hélas, M. Mitterrand avait préféré écouter la composante sociale-démocrate du Parti socialiste, et choisi l'austérité. Les conséquences de cette décision furent immenses : la France prenait acte de sa perte de souveraineté ; le PS se détournait définitivement du peuple ; l'homogénéisation politique, sociale, économique, culturelle, des pays membres de la Communauté Economique Européenne aboutissait, in extremis, à l'affaiblissement de l'exception française.
Le désarroi général que nous connaissons aujourd"hui est la conséquence directe de l'erreur de M. Mitterrand.

Or, au moment où les faiblesses de M. Hollande, candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle, apparaissent au grand jour, Jean-Pierre Chevènement entend bien imposer des thèmes nouveaux dans la campagne, que la gauche sociale-démocrate et fédéraliste (dont M. Hollande est l'un des représentants) a abandonnés : le droit de tous les citoyens à la sécurité, la méritocratie, la laïcité, l'égalité républicaine, l'indépendance de la France, le retour à une instruction publique élitiste, autant de principes oubliés par le Parti socialiste.
Aussi la candidature de M. Chevènement suscite-t-elle l'espérance du peuple français, affronté à des obstacles sans cesse plus nombreux. Parce que la République, la grande oubliée du discours politique actuel, n'est pas un détail de l'Histoire, nous soutenons avec force le candidat du peuple pour l'élection présidentielle.
Lui seul peut proposer à la France un avenir meilleur, un projet de civilisation, à l'heure où la barbarie gagne l'Occident.

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